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AÉRONAVAL, ALE, ALS, adj. et subst. fém.
I.− Adjectif
A.− AÉRON., vieilli. Qui est relatif à la navigation aérienne. Synon. aéronautique :
1. Nous croyons être les premiers qui aient donné la formule indiquant la force à dépenser pour soutenir dans l'air une machine aéronavale de poids et de surface donnés. N. Landur, Presse scientifique des Deux mondes,t. 3, 1861, p. 241 (Guilb. Aviat. 1965, p. 420).
2. Exposition permanente. Formation d'un musée aéronaval. Exhibition de tous les objets intéressants ayant rapport avec l'aérostation ou l'aviation... G. de La Landelle, Aviation,1863, p. 312 (Guilb. Aviat. 1965, p. 420).
Rem. Aéronaval, dans ce sens, sert d'adj. à aéronef*.
B.− MAR. Qui concerne les forces aériennes organiques de la marine de guerre. Anton. Aéroterrestre :
3. ... en raison de l'avance foudroyante des Japonais, nos possessions de la Nouvelle-Calédonie, des îles : Marquises, Touamotou, de la Société, et même Tahiti, pouvaient, d'un jour à l'autre, devenir essentielles pour la stratégie alliée. Certaines étaient utilisées déjà comme relais aéronavals. Ch. de Gaulle, Mémoires de guerre,L'Appel, 1954, p. 187.
4. Dans le Pacifique enfin, les Américains enregistrent le premier échec aéronaval japonais avec la bataille de la mer de Corail (5 au 8 mai). E. Petit, Hist. de l'Aviation,Coll. « Que sais-je? », 1966, p. 87.
II.− Subst. fém., MAR. Ensemble des moyens organiques d'aéronautique (matériels et personnels) dont dispose la marine de guerre; organisation de ces moyens :
5. Plusieurs flottilles d'aéronavale opéraient dans les mêmes parages. Ch. de Gaulle, Mémoires de guerre,Le Salut, 1959, p. 135.
6. Simplement, dans les deux cas, on peut dire que les équipages de l'Armée de l'Air et de l'Aéronavale ont fait tout leur devoir et que les hélicoptères ont contribué non seulement à soulager les combattants au sol mais encore à sauver de nombreuses vies en évacuant les blessés... E. Petit, Hist. de l'Aviation,Coll. « Que sais-je? », 1966, p. 115.
7. Il nous faut dire quelques mots de l'instrument sans lequel l'aéronavale n'existerait pas : le porte-avions. J. Lachnitt, L'Aviation d'aujourd'hui,Paris, Lar., 1968, p. 269.
Prononc. : [aeʀ ɔnaval]. Harrap's 1963 transcrit : aeʀo-avec [o] fermé. Enq. : /aeʀonaval/.
Étymol. ET HIST. − 1. 1861 adj., supra; 2. 1956 subst. fém. aéronavale « ensemble des formations et installations aériennes de la mar. milit. fr. » (Ch. de Gaulle, Mém. de guerre, p. 248 : D'autre part, six flottilles d'hydravions réarmés [...] faisaient reparaître l'aéronavale française dans le ciel de l'Atlantique). Composé de l'élément préf. aéro-* et de l'adj. naval*, pris au fém. dans l'emploi subst., prob. à cause du genre fém. des mots désignant la plupart des autres corps militaires (artillerie, infanterie, marine...), ou condensation des syntagmes aviation navale, ou plus prob. aéronautique navale (cf. aéronautique ex. 7).
STAT. − Fréq. abs. litt. : 4.
BBG. − Bél. 1957. − Guilb. Aviat. 1965. − Le Clère 1960. − Thérive (A.). L'État civil du langage. Nouvelles (Les) litt. 1940, 24 février, p. 2. − Zastrow (D.). Entstehung und Ausbildung des französischen Vokabulars der Luftfahrt mit Fahrzeugen « leichter als Luft » (Ballon, Luftschiff) von den Anfängen bis 1910. Tübingen, 1963, p. 559 (Beih. zur Z. rom. Philol. 105).