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AÉROGRAPHE, subst. masc.
I.− PHYS., vx. Celui qui étudie ou décrit les propriétés de l'air.
Rem. Attesté ds Land. 1834, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill. et Quillet 1965.
II.− Terme techn., PEINT.
A.− Pinceau pulvérisateur :
1. Finie la manie de l'aérographe. On n'orchestrera plus un tableau symphonique avec les procédés de Claude Monet, faisant tourbillonner autour des cathédrales toute une poussière d'arc-en-ciel. E. Vuillermoz, Musiques d'aujourd'hui,1923, p. 94.
2. Qu'on les laisse tranquilles, qu'on leur foute des aérographes et des pistolets à couleur et toute la technique moderne et plus tard la céramique, attends un peu! A. Malraux, L'Espoir,1937, p. 471.
− P. ext. Pulvérisateur d'encre ou de couleur liquide fonctionnant à l'air comprimé.
B.− ,,Ouvrier qui pose les fonds de couleur avec pulvérisateur à air comprimé.`` (Mét. 1955).
Prononc. − 1. Forme phon. : [aeʀ ɔgʀaf]. 2. Dér. et composés : aérographie.
Étymol. ET HIST. − 1. 1834 phys., Land., supra; 2. peint. a) 1923 « pinceau », supra II A 1; b) 1955 « ouvrier qui manipule un pinceau pulvérisateur », supra II B. Composé des éléments aéro-* et -graphe*.
BBG. − Bél. 1957. − Comte-Pern. 1963. − Mét. 1955.