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ADOUBEUR, subst. masc.
A.− HIST. FÉOD. Celui qui adoube (cf. adouber A) :
1. Le contact ainsi [par la gifle] établi entre la main de l'adoubeur et le corps de l'adoubé transmettait de l'un à l'autre une sorte d'influx : tout comme cet autre soufflet, que l'évêque donne au clerc qu'il consacre prêtre. M. Bloch, La Société féodale,Paris, Albin Michel, t. 2, 1940, p. 47.
2. Au cours de cette cérémonie [l'adoubement], le jeune chevalier recevait ses armes d'un membre de son lignage ou d'un seigneur éminent... Après quoi, l'adoubeur donnait à l'adoubé une grande gifle ou un coup violent sur l'épaule... » J. Le Goff, Le Moyen Âge,1962, p. 42.
Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842.
B.− Régionalisme :
3. Adoubeur. Rebouteur. Verr.-on. t. 1 1908, p. 16.
Étymol. ET HIST. − 1. 2emoitié du xiies. techn., agn. « celui qui arrange, met en état (qqc.) » (Horn, p. 56, var. Michel ds Gdf. s.v. : Adubur de vigne); 2. 1515 dial., méd. « rebouteux » (Arch. Vienne, ibid. : Ils la menoient A Poictiers a l'adoubeur); 3. 1538 empl. fig., péj. (R. Estienne, Dict. fr. lat., ibid. : addoubeur de mauvaises causes, concinnator causarum). Dér. de adouber (étymol. 2); suff. -eur2*.