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ADDITIVITÉ, subst. fém.
DIDACT. Propriété qu'ont certains éléments de pouvoir être ajoutés (ou retranchés) à d'autres, de pouvoir s'ajouter (ou se soustraire) à d'autres :
1. Des esprits généreux, généreux à l'extrême, ayant constaté que les acquisitions scientifiques s'accumulaient incessamment et qu'ainsi le pouvoir de l'homme sur la matière devenait de plus en plus puissant, n'ont pas hésité, peu de temps avant la guerre, et continuent, malgré la guerre, à affirmer que cette additivité des connaissances humaines impliquait nécessairement un progrès de l'esprit et du cœur, une irrésistible ascension de l'homme, basée sur l'emploi de plus en plus sévère de la raison. (...). Pour l'artiste, cependant, l'idée de progrès semble inconciliable avec celle d'additivité. C'est en évoluant qu'on progresse, c'est-à-dire en traçant autour du but pour lequel on a été fait, des cercles de plus en plus restreints. A. Lhote, Peinture d'abord,1942, p. 74.
Spéc., MATH. Propriété commune à un ensemble de nombres ou de grandeurs, et traduisant qu'ils (ou elles) sont susceptibles d'addition et de soustraction.
Employé également dans les domaines de la phys., de la chim. (additivité des sélectivités), de la biol. :
2. Si la noosphère n'est pas une illusion, n'est-il pas beaucoup plus juste de reconnaître en ces communications et échanges d'idées la forme supérieure où arrivent à se fixer chez nous des modes moins souples d'enrichissements biologiques par additivité? P. Teilhard de Chardin, Le Phénomène humain,1955, p. 250.
Étymol. ET HIST. − 1942, supra. Dér. de additif*; suff. -ité*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 7.
BBG. − Fromh.-King 1968. − Piéron 1963.