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ACORE2, ACORUS, subst. masc.
BOT. Plante de la famille des aroïdées, croissant dans les lieux humides et comprenant l'acore aromatique ou odorant (acorus calamus, dit aussi jonc odorant, iris jaune, lis des marais) à rhizome ramifié et aromatique utilisé en parfumerie, en pelleterie ou en médecine et l'acorus gramineus moins répandu :
1. L'acore leur jetait les parfums de son humble tige... A. France, Balthazar,1889, p. 19.
2. Acore vrai [rhizome de]. Ce rhizome est considéré comme un bon stomachique amer... Planchon, Collin, Les Drogues simples d'origine végétale,t. 1, 1895, p. 125.
3. Une Aroïdée toute différente d'aspect, l'Acore (Acorus calamus) dont la spathe verte ressemble aux feuilles... Plantefol, Cours de botanique et de biologie végétale, t. 2, 1931, p. 501.
Prononc. ET ORTH. − Forme phon. : [akɔ:ʀ]. 2. Homon. : cf. accord. 3. Dér. et composés : acorine, acoriné. 4. Hist. − Besch. 1845 : acorus; Lar. encyclop. et Lar. 3 : acorus ou acore.
Étymol. ET HIST. − xvies. bot. « plante aquatique de la famille des aracées » (Ant. du Moulin, Trad. de La vertu de la Quinte Essence, p. 54 ds Hug. : La racine (...) de glayeul de rivieres dit acorus). Empr. au lat. acorum ou acorus « iris jaune des marais », lui-même empr. au gr. α ́ κ ο ρ ο ν, dep. Celse, 5, 23, 1 B pour désigner l'iris pseudoacorus, mais jamais l'acorus calamus introduit en Europe par les Mongols (voir André 1956).
BBG. − Alex. 1768. − Bél. 1957. − Boiss.8. − Bouillet 1859. − Comm. t. 1 1837. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − Mots rares 1965. − Nysten 1814-20. − Prév. 1755. − Privat-Foc. 1870.