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ACIÉRIE, subst. fém.
Usine où se fabrique l'acier :
1. ... toutes les grandes aciéries françaises et anglaises ont (...) renoncé à l'emploi du creuset, pour ne faire désormais que de l'acier fondu sur sole. A. Ledieu, E. Cadiat, Le Nouveau matériel naval, t. 2, 1899, p. 165.
2. ... certaines aciéries françaises, (...) sont arrivées à obtenir de bon acier dur par la déphosphoration; ... Bricka, Cours de chemins de fer,t. 1, 1894, p. 294.
3. Il s'agit de MmeBergen. Et, monologuant : Bergen, née Lammer, des « Mammer », grande industrie métallurgique, forges et aciéries... Aussi solide que Krupp d'Essen! Et mariée au professeur Bergen, célébrité médicale bâloise. Fortune sur fortune! J. Peyré, Matterhorn,1939, p. 50.
4. Il neige sur les dieux de fonte et sur les aciéries cinglées de brèves liturgies; sur le mâchefer et sur l'ordure et sur l'herbage des remblais : il neige sur la fièvre et sur l'outil des hommes... Saint-John Perse, Exil,1942, p. 269.
Rem. La valorisation styl. du mot varie selon les cont. : techn. ou écon. (ex. 1, 2), symbole d'une réussite sociale exceptionnelle (ex. 3), appréciation nuancée chez le lyrique altier et humaniste (ex. 4).
Prononc. : [asjeʀi]. Enq. : /asieʀi/.
Étymol. ET HIST. − 1751 métall. (Encyclop. t. 1 : aciérie. C'est l'usine où l'on transporte les plaques de fer fondu au sortir de la fonte ou forge, pour y continuer le travail qui doit les transformer en acier, soit naturel, soit artificiel). Dér. de acier*; suff. -(er)ie, cf. -erie*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 18.
BBG. − Arts Mét. 1766. − Bél. 1957. − Chesn. 1857. − Fromh.-King 1968.