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ACCENSE1, subst. masc.
ANTIQ. ROM. Officier civil qui avait pour mission de convoquer le peuple aux assemblées, d'appeler devant le tribunal les parties engagées dans un procès, d'y maintenir l'ordre et de marcher devant le consul lorsqu'il n'avait pas de faisceaux.
Prononc. ET ORTH. − 1. Forme phon. − Dernière transcription ds DG : ăk'-sāns'. 2. Forme graph. − Rob. note parallèlement : accense ou acense. (Il regroupe sous cette vedette à la fois le sens de accense1et celui de accense2). − Rem. Ac. 1798 et 1835, ainsi que Land. 1834 donnent la vedette uniquement au plur. (cf. aussi Quillet 1965).
Étymol. ET HIST. − Corresp. rom. : ital. accènso. 1751 (Encyclop. t. 1 : C'étoient des officiers attachés aux magistrats Romains, et dont la fonction étoit de convoquer le peuple aux assemblées... Les accenses, selon Festus, étoient aussi des surnuméraires qui servaient à remplacer les soldats tués dans une bataille ou mis hors de combat par leurs blessures). Trév. 1752 conteste que le mot soit fr., mais l'accepte en 1771. Empr. au lat. accensus « huissier attaché à un magistrat, appariteur », sens attesté dep. le iies. av. J.-C. (Plaute, Boeotiae fragm. 2 ds TLL s.v. accenseo, 279, 59 : accensus clamarat meridiem) et « soldat surnuméraire » (Plaute, Frivolaria fragm. 4, id., ibid., 46 : Ubi rorarii estis? − Adsunt. − Ubi sunt accensi? − Ecce < nos >).
BBG. − Bél. 1957.