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PRUNE n. f.
XIIe siècle. Issu du latin pruna, neutre pluriel de prunum, « prune », confondu avec un féminin singulier.
1. Fruit à noyau produit par le prunier, de forme ronde ou allongée, à la pulpe généralement tendre, juteuse et sucrée, dont il existe de nombreuses espèces de teinte et de saveur variées. Prunes jaunes, vertes, violettes. Prune impériale. La prune appelée reine-claude fut ainsi baptisée en hommage à l'épouse du roi François Ier. Prune de Monsieur. Les prunes de mirabelliers sont appelées couramment mirabelles. Les prunes peuvent être consommées fraîches, séchées ou confites dans l'alcool. Tarte aux prunes, confiture de prune. Eau-de-vie de prune ou, ellipt., prune. Spécialt. Prune d'ente, variété de prune obtenue par greffe et qui, une fois séchée, est appelée pruneau d'Agen. • En apposition. Couleur prune ou, simplement, prune, teinte proche du violet. Un manteau prune. Des robes prune. • Loc. adv. fig. et fam. Pour des prunes, pour peu de choses, pour rien, peut-être par allusion aux croisés qui essayèrent en vain de s'emparer de Damas et de ses richesses, et ne rapportèrent en Occident que l'arbre qui peuplait cette région. Souvent dans des tournures négatives. Ils ne sont pas venus pour des prunes. Je n'ai tout de même pas fait tout cela pour des prunes.
2. Pop. Contravention. Son excès de vitesse lui a valu une belle prune. Désigne aussi un coup violent.