Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
PROTESTER v. tr. et intr.
XIVe siècle. Emprunté du latin tardif protestari, « déclarer hautement, témoigner ; protester », composé de pro, « en avant, devant », et testari, « attester, témoigner », lui-même dérivé de testis, « témoin ».

I. V. tr.
1. Promettre, assurer formellement, solennellement quelque chose (litt.). Il proteste qu'il restera fidèle à l'Empereur. Je vous proteste qu'il ne m'a rien dit. • Dans la langue courante, s'emploie surtout dans des constructions intransitives. Protester de sa bonne foi, de son innocence. Il proteste sans cesse de son amitié. DROIT. Vieilli. Protester de violence, faire savoir que l'on agit uniquement sous l'effet de la contrainte. Il leur remit ses papiers mais protesta de violence. Protester de nullité, d'incompétence, déclarer que l'on considère une procédure comme nulle, une autorité comme incompétente.
2. DROIT COMMERCIAL. Faire dresser un protêt, pour constater le non-paiement ou la non-acceptation d'un effet de commerce. Protester une lettre de change. Un billet protesté. Par méton. Protester un négociant.

II. V. intr. Réclamer contre quelque chose ; manifester, exprimer son opposition, son désaccord. Il a vivement protesté contre ces accusations. Protester par de violentes paroles, par des gestes véhéments. Protester avec force, avec indignation. Il s'est mis au travail sans protester. Il ne proteste que pour la forme. • Spécialt. Contester formellement quelque chose, par oral ou par écrit. Protester contre une résolution, contre une mesure arbitraire. Protester contre une élection entachée de fraude.