| ![]() ![]() ![]() ![]() PROPYLÉE n. m. XVIIe siècle. Emprunté, par l'intermédiaire du latin propylaea, du grec propulaia, « les Propylées », lui-même composé à partir de pro, « en avant, devant », et pulê, « porte ». ANTIQ. Vestibule, porche situé à l'entrée d'un temple, d'un palais, d'un lieu public. À Olympie, un propylée séparait le gymnase de la palestre. Surtout au pluriel. Édifice formé de plusieurs portes et orné de colonnes, constituant l'entrée monumentale d'un sanctuaire, d'une citadelle, etc. Les propylées de Sounion, d'Éleusis. Les propylées d'Athènes ou, absolt., les Propylées, bâtis à l'entrée de l'Acropole de 437 à 432 av. J.-C. par l'architecte Mnésiclès. • Par anal. Les propylées de Paris, nom donné aux édifices érigés de 1783 à 1789 par Claude Nicolas Ledoux aux portes d'entrée du nouveau mur d'octroi. |