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PROCUREUR n. m.
XIIIe siècle. Dérivé de procurer.
1. DROIT. Vieilli. Celui, celle qui a le pouvoir d'agir pour autrui, à qui on a donné procuration. Il l'a nommé son procureur. Les princes se mariaient ordinairement par procureur. (En ce sens, on trouvait le féminin Procuratrice.) • Spécialt. Sous l'Ancien Régime, nom donné à l'officier établi pour agir en justice au nom de ceux qui plaident ; avoué. Une étude de procureur. Un procureur au parlement, au Châtelet. Clerc de procureur. Procureur fiscal ou, ellipt. et subst., fiscal, officier chargé de représenter le ministère public dans les justices seigneuriales. Procureur du roi, qui était chargé de défendre devant les tribunaux les intérêts du roi, puis ceux du royaume. Le procureur du roi au bailliage. • Auj. Procureur de la République ou, en Belgique, du Roi, titre donné au magistrat représentant du ministère public, qui a autorité sur le parquet près le tribunal de grande instance. Le banc du procureur. Écouter le réquisitoire, les conclusions du procureur. Le procureur a requis une peine d'emprisonnement. À la différence des juges, les procureurs sont amovibles. Procureur adjoint, substitut du procureur, chargés d'assister le procureur. Procureur général, officiant près la Cour de cassation, la Cour des comptes et les cours d'appel.
2. RELIG. CATHOL. Religieux qui est chargé de gérer les biens matériels d'une congrégation religieuse. Le procureur ou, en apposition, le père procureur d'un couvent. Procureur général, qui, à Rome, veille sur les intérêts de son ordre. Le procureur général des Bénédictins.