PROCURER v. tr.
XII^e siècle. Emprunté du latin procurare, « donner ses soins à, s'occuper de », composé de pro, « en avant, devant », et curare, « avoir soin de, s'occuper de », lui-même dérivé de cura, « soin ».
☆1. Vieilli. Employer ses soins, ses efforts pour qu'une chose advienne. C'est notre devoir de procurer, autant qu'il est en nous, le bien public. Spécialt. Procurer la publication d'un livre, se consacrer à son édition. Ne s'emploie plus guère qu'au participe passé. L'édition des œuvres de saint Augustin procurée par Érasme.
☆2. Fournir à une personne ce dont elle a besoin ou ce qui lui est agréable, lui faire obtenir quelque avantage. Il leur a procuré des vivres. Il lui procurera un stage dans son entreprise. Une amie lui a procuré des places pour la reprise du « Barbier de Séville ». Pron. Se procurer de quoi vivre. Comment puis-je me procurer ce catalogue ? • Par anal. Il lui a procuré un interprète. • Par ext. En parlant d'une chose. Être la cause de, être l'occasion de. Son statut lui procure de nombreux avantages. Sa venue ne m'a procuré que des désagréments.