| ![]() ![]() ![]() ![]() PRESTIGE n. m. XIVe siècle. Emprunté du latin praestigium, « charlatanisme, imposture », puis « illusion ». ☆1. Litt. Souvent au pluriel. Illusion attribuée à la magie, obtenue par des sortilèges. Les prestiges du diable. Dans « La Jérusalem délivrée », du Tasse, Renaud succombe aux prestiges d'Armide. Par anal. Les prestiges de l'optique (vieilli), les illusions d'optique. • Fig. Forte impression faite sur l'âme, l'esprit, l'imagination par ce qu'engendre l'art, la pensée. Les prestiges de la scène. Les prestiges de l'éloquence. ☆2. Séduction exercée sur l'imagination d'autrui, qui confère influence et autorité ; renommée, réputation dont une chose bénéficie. Jouir d'un grand prestige auprès du public, parmi ses pairs. Perdre de son prestige. Cette affaire a terni son prestige. Le prestige de Napoléon a survécu à la campagne de Russie. Il a exploité le prestige de sa fonction à des fins personnelles. Défendre le prestige de la France à l'étranger. Le prestige de l'uniforme. • Loc. adj. De prestige. Une politique de prestige, qui est fondée sur la recherche de la grandeur et de l'éclat. Une résidence de prestige, de grand luxe. |