PRÉDESTINATION n. f.
XII^e siècle. Emprunté du latin chrétien praedestinatio, de même sens. THÉOL. Effet de la volonté de Dieu décidant de toute éternité du destin des hommes, et vouant certains d'entre eux, les élus, à recevoir une grâce particulière conduisant au salut éternel. Au V^e siècle, saint Augustin défendit la réalité de la prédestination contre les tenants du pélagianisme. Des théologiens protestants ont soutenu la prédestination des réprouvés. Le concile de Trente réaffirma contre Calvin que la prédestination n'exclut pas le libre arbitre. • Par affaibl. Le fait, pour une personne, de ne pouvoir échapper à un destin ou, pour le cours des choses, d'être réglé de manière inéluctable et fatale. Les effets de la prédestination. Prédestination à la gloire, au malheur, au crime.