| ![]() ![]() ![]() ![]() POUTRE n. f. XIIIe siècle, comme nom masculin ; XIVe siècle, comme nom féminin. Emploi métaphorique de l'ancien français poutre, « jeune jument », issu par apocope d'une forme poutrelle, elle-même issue du latin tardif pultrella, de même sens. BÂT. Longue pièce de bois équarri, de métal ou de béton armé, qui permet, notamment dans une construction, de reporter des charges sur des appuis. Poutre de chêne, d'acier. Les poutres en béton précontraint du viaduc de Millau. La grosse poutre, la poutre maîtresse d'une charpente. Poutres de colombage. Un plafond à poutres apparentes. Aviver, corroyer une poutre. L'assiette, la force d'une poutre. • Spécialt. ARCHIT. Poutre de gloire, pièce de bois placée en travers de la nef, au-dessus de l'entrée du chœur d'une église, et qui soutient un crucifix. La poutre de gloire de l'église Saint-Maclou, à Rouen. (On dit aussi Tref.) – SPORTS. Longue et étroite pièce surélevée, de bois ou d'aluminium, sur laquelle les gymnastes féminines exécutent des figures acrobatiques ; par méton., cette épreuve de gymnastique. Obtenir une très bonne note à la poutre. • Expr. fig. Voir la paille dans l'œil de son prochain et ne pas voir la poutre qui est dans le sien, par référence à une parole de Jésus rapportée par l'Évangile, remarquer jusqu'aux moindres défauts d'autrui et ignorer les siens, si grands soient-ils. |