POUDRER v. tr. et intr.
XII^e siècle, au sens de « réduire en poussière » ; XIII^e siècle, en parlant d'un chemin, au sens de « dégager de la poussière » ; XVII^e siècle, aux sens actuels. Dérivé de poudre.
☆1. V. tr. Couvrir quelque chose de poudre ou d'une substance pulvérulente. Sa voiture était poudrée de sable. Par anal. La neige fraîchement tombée poudre la cime des sapins. Des branches poudrées à givre. • Spécialt. Parer, maquiller à l'aide de poudre. Poudrer un visage. Se poudrer le nez, le cou, les joues. Au participe passé, adjt. Un visage, des cheveux, une perruque poudrés. Vieilli. Poudrée à blanc, poudrée à frimas, se disait d'une chevelure, d'une perruque recouverte de poudre blanche.
☆2. V. intr. VÉN. En parlant d'un animal. Faire voler dans sa course de la poussière qui recouvre la voie. Le cerf a poudré ou, pron., s'est poudré.