| ![]() ![]() ![]() ![]() POTEAU n. m. XIIe siècle, postel ; XIIIe siècle, postiaus ; XVIe siècle, poteau. Dérivé de l'ancien français post, de même sens, lui-même issu du latin postis, « jambage de porte », puis « porte ». BÂT. Pièce verticale servant de support dans une charpente, une construction. Poteau de bois, de pierre, de béton. Poteau métallique. Poteau cornier, qui forme l'angle entre deux murs. Dans les anciens édifices, les poteaux corniers, laissés à découvert, étaient ornés de sculptures peintes. Poteau de décharge, qui sert de support à une pièce de charpente horizontale ou peu inclinée. Poteau d'huisserie, chacun des montants verticaux qui forment l'encadrement d'une porte, d'une fenêtre. Spécialt. ARCHÉOL. Trous de poteau, traces laissées dans le sol par les supports d'un édifice en bois disparu, qui permettent d'en reconstituer la structure. • Par ext. Grosse et longue pièce fixée au sol, dressée verticalement et servant à divers usages. Planter, arracher un poteau. Poteau indicateur, qui, au bord d'une route, porte un panneau indiquant les directions, les distances kilométriques, etc. Poteau télégraphique, électrique, destiné à supporter les fils et les isolateurs d'une ligne télégraphique, d'une ligne électrique aérienne. Poteau de torture. Poteau d'exécution, auquel on attache un condamné qui va être fusillé. Au poteau ! interjection par laquelle la foule réclame l'exécution d'un criminel, d'un traître. • SPORTS. Dans certains jeux de balle ou de ballon, chacun des deux montants entre lesquels est tendu le filet ou qui supporte la barre transversale des buts. Sa balle a rebondi sur le poteau. Les poteaux de but, du but. Dans les courses de chevaux. Poteau de départ, d'arrivée ou, simplement, poteau, qui marque les limites de la course. Coiffer au poteau, sur le poteau, voir Coiffer. • Expr. fam. Avoir des jambes comme des poteaux, aussi épaisses à la cheville qu'au mollet. • Fig., pop. et vieilli. Ami intime, camarade. |