| ![]() ![]() ![]() ![]() POITRINE n. f. XIe siècle, peitrine. Issu du latin populaire *pectorina, de même sens, lui-même dérivé de pectus, « poitrine ». ☆1. Partie du corps humain qui s'étend des épaules à l'abdomen, dont elle est séparée par le diaphragme, et qui contient les poumons et le cœur (on dit aussi Thorax). Poitrine large, étroite. Son cœur cognait dans sa poitrine. Gonfler sa poitrine. La lance lui perça la poitrine. • Par méton. Partie antérieure du thorax. Un ancien combattant à la poitrine bardée de médailles. Sa tête s'affaissa sur sa poitrine. Loc. et expr. Se frapper la poitrine, en signe de contrition et, fig., reconnaître ses torts (on dit plus couramment Battre sa coulpe). Bomber la poitrine, faire saillir le thorax et, fig., arborer une attitude fière (on dit plus couramment Bomber le torse). SPORTS. Il a gagné d'une poitrine, il l'a emporté de très peu. – MUS. Une voix de poitrine, qui produit une tessiture de son plein et grave, en faisant intervenir la résonance de la poitrine, par opposition à une voix de tête. Chanter de la poitrine. Vieilli. Ce chantre a de la poitrine, il a du souffle, de la voix. • Désigne plus particulièrement les seins, la gorge de la femme. Une belle poitrine. Une poitrine pigeonnante. Le tour de poitrine. ☆2. Par méton. Ensemble des organes contenus dans cette partie du corps, et particulièrement les poumons et les bronches. Une fluxion de poitrine (vieilli). Avoir la poitrine oppressée. • Spécialt. Une angine de poitrine, voir Angine. Loc. vieillies. Être faible, mourir de la poitrine, s'en aller de la poitrine (fam.), se disait de personnes atteintes de la tuberculose. ☆3. Région antérieure du corps de certains animaux, comprise entre le cou et le ventre. La poitrine rouge vif du bouvreuil. • BOUCHERIE. Désigne une partie des côtes, avec la chair qui y tient. De la poitrine de veau, d'agneau, de la poitrine de porc salée. |