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PLAQUER v. tr.
XIIIe siècle. Emprunté du néerlandais placken, « enduire, coller, rapiécer ».
1. Appliquer une feuille de métal, de bois précieux ou d'un autre matériau noble sur un objet constitué d'une matière de moindre valeur ; recouvrir un objet d'un matériau précieux. Plaquer de l'argent sur un bijou. Plaquer de l'acajou sur un panneau. Plaquer de la vaisselle à l'or fin. Par ext. Appliquer une couche d'une substance quelconque sur un support préparé à cet effet. Plaquer du plâtre, du mortier sur une cloison. • Fig. et péj. Dans un ouvrage de l'esprit, ajouter, introduire quelque chose de façon artificielle et maladroite. Plaquer un épisode inutile sur une histoire.
2. Par anal. Appliquer fortement à plat contre quelque chose, parfois avec violence, avec brusquerie. Le vent et la pluie plaquent les vêtements des marcheurs contre leur corps. Le souffle de l'explosion les a plaqués contre le mur. Plaquer une main sur la bouche de quelqu'un. Plaquer ses cheveux sur son front. Pron. Le chien couchant se plaque au sol pour signaler le gibier. • SPORTS. À la lutte, au judo, faire chuter l'adversaire et lui maintenir les épaules en contact avec le tapis. Au rugby, ceinturer le porteur du ballon à la taille ou aux jambes pour l'arrêter dans sa course, le faire chuter. • Spécialt. MUS. Plaquer un accord, jouer toutes à la fois et avec force les notes qui le constituent, au lieu de les faire entendre successivement comme dans l'accord arpégé.
3. Pop. Abandonner, rejeter brutalement. Elle a plaqué son mari. Il vient de plaquer ses études.