PIQUEUR , -EUSE n.
XIV^e siècle, au sens d'« ouvrier qui travaille au pic » ; XVI^e siècle, au sens 1 ; XIX^e siècle, au sens 2. Dérivé de piquer.
☆1. N. m. VÈN. Homme à cheval dont la fonction est de suivre la bête et de régler la course des chiens (on emploie aussi, dans ce sens, la forme Piqueux). – ÉQUIT. Anciennt. Préposé à la direction des écuries ; employé chargé de monter les chevaux pour les dresser ou les exercer.
☆2. N. m. TRAV. PUBL. MINES. S'employait pour désigner la personne chargée de surveiller les travaux et de contrôler la présence des ouvriers. Désigne aujourd'hui un ouvrier qui travaille au pic et au marteau-piqueur, ainsi qu'un outil qui permet de défoncer un sol ou de perforer des matériaux résistants. En apposition. Marteau-piqueur, voir ce mot. – PÊCHE. Marin qui, à bord d'un chalutier, éventre et vide les morues.
☆3. Ouvrier, ouvrière qui pique à la machine des étoffes ou des cuirs. Un piqueur en bourrellerie. Une piqueuse en bonneterie. Toujours au féminin pour désigner une machine à coudre industrielle.
☆4. Adjt. Qui pique. Insecte piqueur.