| ![]() ![]() ![]() ![]() II. PERCHE n. f. XIIe siècle, pour désigner une longue gaule de bois ; XIIIe siècle, comme mesure agraire. Issu du latin pertica, de même sens. ☆1. Long bâton mince pouvant servir à divers usages. Une perche de noisetier, de châtaignier. Gauler des noix à l'aide d'une perche. Manœuvrer une barque avec une perche. Perche à haricots, à pois grimpants, branchage fiché en terre pour que ces plantes s'y enroulent (en ce sens, on dit aussi Rame). • Expr. Être, rester planté comme une perche, rester inerte, ne pas réagir. Fig. Tendre la perche, une perche à quelqu'un, l'aider à se tirer d'une situation embarrassante ; lui donner l'occasion d'intervenir, de paraître à son avantage. Fam. C'est une perche, une grande perche, se dit d'une personne grande et maigre. • Spécialt. SYLVIC. Perche longue, grume de plus de quatre mètres de long. – VÉN. Tige centrale des bois des Cervidés qui portent les andouillers ou les cors (on dit aussi Merrain). – FAUCONNERIE. Support ménagé dans un abri pour le repos des oiseaux de proie. Se battre à la perche, se dit d'un oiseau qui bat des ailes comme s'il allait s'envoler. – TRANSPORTS. Barre métallique fixée sur le toit d'un tramway, d'un trolleybus, et qui les relie à un câble aérien assurant leur alimentation électrique. – ATHLÉTISME. Saut à la perche ou, ellipt., perche, épreuve dans laquelle les athlètes, après une course d'élan, utilisent une tige de fibre de verre ou de carbone, longue d'environ cinq mètres, pour se propulser au-dessus d'une barre horizontale. – SKI. Barre métallique tractée par le câble d'un remonte-pente, à laquelle s'accroche le skieur. – CINÉMA. TÉLÉV. Tige métallique portant à son extrémité un micro que l'on place hors champ, au-dessus des personnes filmées. ☆2. Ancienne mesure de longueur qui valait, selon les régions, de dix-huit à vingt-deux pieds ; ancienne mesure agraire qui valait un centième d'arpent. |