| ![]() ![]() ![]() ![]() PELER v. tr. et intr. se conjugue comme Celer. XIe siècle, au sens d'« arracher les poils » ; XIIe siècle, au sens d'« enlever la peau d'un végétal, écorcer ». Issu du latin tardif pilare, « arracher les poils », avec influence de l'ancien français pel, « peau ». ★I. V. tr. ☆1. Dépouiller une peau de son poil, de sa laine, avant le tannage. Couteau à peler. ☆2. Ôter la peau d'un fruit, d'un légume, etc. Peler un fruit, un oignon, des pommes de terre. Peler une orange à vif, de façon à mettre la pulpe à nu. Peler une sole. Peler un chêne-liège, le dégarnir de son écorce. Pron. Ce fruit se pèle difficilement. ★II. V. intr. ☆1. Perdre du poil, son poil. Sa barbe pèle par plaques. Ce chien pèle là où frotte son collier. Ce velours pèle. • Au participe passé, adjt. Un vieux chat pelé. Avoir le crâne pelé, être chauve. Porter un habit pelé, râpé. Une fourrure toute pelée. Par anal. Une colline pelée, un paysage pelé, où il n'y a guère de végétation. La montagne Pelée, nom d'un volcan de la Martinique. • Subst. et fam. Un pelé, un homme qui a perdu ses cheveux. Surtout dans la locution Quatre pelés et un tondu ou Deux pelés et trois tondus, etc., pour parler d'une réunion peu nombreuse d'individus insignifiants. ☆2. Perdre des lambeaux de peau. Peler à la suite d'un coup de soleil, d'une brûlure. Avoir le nez pelé. Par anal. Les platanes pèlent par plaques. • Expr. fig. et fam. Il a tant bu, tant parlé que la langue lui en a pelé. Peler de froid ou, absolt. et pop., peler, avoir très froid. |