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OBÉIR v. intr.
XIIe siècle. Emprunté du latin oboedire, de même sens, lui-même dérivé de audire, « entendre ».
1. Se soumettre à la volonté d'une personne, exécuter ses ordres. Obéir à ses parents. Commandez et j'obéirai. Il n'a fait qu'obéir à vos ordres. Il sait se faire obéir de ses subordonnés. Ce chien obéit à la voix de son maître. Par ext. Obéir aux lois, s'y soumettre. Absolt. Pour bien commander, il faut avoir obéi. Expr. Obéir, se faire obéir au doigt et à l'œil, aveuglément, au moindre signe. Obéir de gré ou de force. • Obéir ayant été autrefois transitif, il s'emploie aussi à la voix passive. Être obéi. J'entends être obéi sur-le-champ. Vous serez obéi. Il est obéi de ses élèves. • Se dit spécialement des peuples, des provinces, des villes, etc., qui sont dans un état de dépendance à l'égard d'une autorité souveraine. Les peuples soumis qui obéissaient à l'Empire romain.
2. Fig. Céder, se soumettre à quelque chose. Obéir à la volonté divine. Obéir à la contrainte, à la nécessité. Obéir à sa nature. Obéir à un sentiment, à une impulsion. La bête obéit à ses instincts. Ce cheval obéit bien aux aides, il se laisse gouverner, manier aisément.
3. Par anal. En parlant de choses. Être soumis à, subir l'action de. Les corps obéissent à la loi de l'attraction, de la gravitation. Le travail de la terre obéit au cycle des saisons. Obéir à la barre, au gouvernail, prendre une direction nouvelle sous l'impulsion du gouvernail. L'avion n'obéissait plus aux commandes.