| ![]() ![]() ![]() ![]() NOURRICE n. f. XIIe siècle. Issu du latin chrétien nutricia, proprement « celle qui nourrit, qui élève ». ☆1. Femme qui allaite un enfant et, plus souvent, femme dont le métier est d'allaiter l'enfant d'une autre. Le médecin a recommandé une nourrice pour cet enfant. Mettre, placer un enfant en nourrice, le confier de façon permanente à une nourrice hors de chez soi. • Aujourd'hui, le mot désigne surtout une femme dont le métier est de garder chez elle, durant la journée, des enfants en bas âge. Déposer un enfant chez sa nourrice. • Expr. Épingle de nourrice, voir Épingle. Vieilli. Nourrice sèche, qui élève un enfant sans l'allaiter (par opposition à Nourrice au sein). Les mois de nourrice, le temps qu'un enfant est resté en nourrice. Fam. et iron., à propos d'une personne qui veut se rajeunir. Cette femme se donne quarante ans, mais elle ne compte pas les mois de nourrice. • Se dit aussi de la femelle d'un animal, lorsqu'elle allaite d'autres petits que les siens. La chèvre Amalthée servit de nourrice à Zeus. • Par. ext. ENTOM. Ouvrière qui, dans une communauté d'abeilles ou de fourmis, nourrit les larves, les nymphes et prend soin des œufs. ☆2. TECHN. Canalisation de fort diamètre servant de réservoir et alimentant plusieurs conduits. • Dans une automobile, récipient de secours contenant de l'essence. |