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MODESTE adj.
XIVe siècle. Emprunté du latin modestus, « modéré, mesuré ».
1. Qui a de la retenue, de la modération, qui ne donne dans aucun excès (vieilli). Il est modeste dans ses dépenses, dans toute sa conduite. • Spécialt. Qui marque de la pudeur, de la décence. Une tenue modeste. Un regard modeste.
2. Humble, simple, sans éclat. Une existence modeste. Un modeste logis. Être de condition modeste, d'origine modeste. • Par ext. Qui est de peu d'importance ; médiocre. Une somme modeste. Un modeste cadeau. Un salaire modeste.
3. Qui a une opinion modérée de son mérite. Ce grand savant est modeste, est resté modeste. Subst. Les modestes et les orgueilleux. Loc. Faire le modeste, la modeste, affecter de ne pas se mettre en avant, de réduire l'importance de ses mérites.
4. Qui est réservé dans sa manière de parler de soi. Il est modeste dans ses propos. Vous êtes trop modeste. • Par méton. Avoir une contenance modeste. Garder un silence modeste. Expr. Avoir le triomphe modeste, rester discret dans le succès.