MIME n. m.
XVI^e siècle. Emprunté, par l'intermédiaire du latin mimus, du grec mimos, de même sens.
☆1. THÉÂTRE ANTIQUE. Petite comédie, familière et bouffonne, dans laquelle les acteurs présentaient, avec une liberté qui pouvait aller jusqu'à la licence, de courtes scènes de la vie quotidienne, entremêlées de danses et de chants. Les mimes, qui se composaient à l'origine de quelques scènes à deux ou trois personnages, laissaient une large part à l'improvisation. Les mimes d'Hérondas. Dans le théâtre latin, le mime intervenait souvent en fin de spectacle. Par ext. Le genre théâtral constitué par ce type de pièces. Sophron de Syracuse passe pour l'inventeur du mime. • Par méton. Acteur interprétant ces sortes de pièces. À Rome, les mimes se produisaient sur scène sans masques et pieds nus.
☆2. Art de représenter une action et de faire comprendre les passions, les sentiments par les gestes et les attitudes, sans le secours de la parole ; spectacle ainsi conçu (on dit plutôt Pantomime). L'emploi du mime dans la commedia dell'arte. Le renouveau du mime au XIX^e siècle. Cours, école de mime. • Par méton. Acteur qui se produit dans ce genre de spectacle. Deburau et son fils furent de célèbres mimes. Par anal. Se dit de quelqu'un qui a le talent d'imiter, de contrefaire d'une manière plaisante l'allure, les gestes, les manières d'autres personnes. C'est un bon mime.