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MERCI n. f. et interj.
IXe siècle, mercit, au sens de « grâce, pitié ». Issu du latin merces, « salaire, prix », puis « faveur, grâce ».
1. N. f. Ne s'emploie qu'au singulier. Miséricorde, bon vouloir par lequel on épargne quelqu'un. Crier, demander merci. J'implore votre merci. Ils ne vous feront aucune merci, il n'y a aucune pitié à attendre d'eux. C'est un homme sans merci, sans pitié. Ils s'affrontent sans merci. Par méton. Livrer un combat sans merci. • Expr. vieillies. Avoir merci de quelqu'un, lui faire grâce. Se rendre à merci, se remettre à la discrétion, au pouvoir de quelqu'un. Prendre, recevoir quelqu'un à merci, lui pardonner. • Expr. fig. Être corvéable à merci, être taillable et corvéable à merci, voir Corvéable. Loc. prép. À la merci de, à la discrétion, au pouvoir de. Être, se mettre, tomber à la merci de quelqu'un. Tenir quelqu'un à sa merci, en son pouvoir. Par ext . Être à la merci d'un imprévu, à la merci d'une tempête, y être exposé, être sans recours contre les dangers qu'ils présentent. Ils sont à la merci d'un caprice. • Loc. adv. Dieu merci, par la grâce, la faveur de Dieu et, par affaibl., heureusement. Il est guéri, Dieu merci. Dieu merci, je n'ai rien à me reprocher.
2. Interj. Pour exprimer sa reconnaissance, pour rendre grâce. Vous m'avez rendu un vrai service, merci ! Merci mille fois. Merci beaucoup, merci bien. Merci de votre obligeance. Dire merci. Par antiphrase. Vous me chargez là d'une désagréable commission, grand merci, merci bien ! • Dans des formules de politesse, pour signifier une acceptation ou un refus. Oui, merci. Non, merci. Ellipt., dans les deux acceptions. Merci. • Subst., au masculin. Mille mercis. Je vous dois un grand merci. Iron. et vieilli. Voilà tout le merci que j'en ai, formule par laquelle on se plaint du manque de reconnaissance d'une personne à qui l'on a rendu service.