LOURDEUR n. f.
XVIII^e siècle. Dérivé de lourd.
☆1. Rare. Caractère, état de ce qui a un poids élevé. La lourdeur d'une caisse, d'un fardeau, d'un chargement. • Fig. La lourdeur d'une dette, son importance. La lourdeur d'une faute, sa gravité. La lourdeur d'une fonction, d'une mission, sa difficulté, son caractère pénible.
☆2. Caractère, état de ce qui donne une impression pénible de pesanteur. La lourdeur de l'air, de l'atmosphère avant l'orage. La lourdeur d'un aliment, d'un plat, d'un repas. Par méton. Sensation désagréable, gêne liée à cette impression de pesanteur. Lourdeur d'estomac. Éprouver des lourdeurs dans les jambes.
☆3. Caractère de ce qui est grossier, gauche, de ce qui manque d'élégance dans la forme, d'aisance dans le mouvement. La lourdeur d'un monument. La lourdeur de sa silhouette. La lourdeur de sa démarche. Par anal. La lourdeur d'une phrase, d'un style. Par méton. Ce récit comporte des lourdeurs. • Spécialt. Défaut de subtilité, de sensibilité, de délicatesse. Il y a de la lourdeur chez cet acteur. La lourdeur d'un propos, d'une plaisanterie.