| ![]() ![]() ![]() ![]() INTERDICTION n. f. XVe siècle, interdition. Emprunté du latin interdictio, « interdiction, défense ». Action d'interdire ; résultat de cette action. Interdiction formelle, absolue. Prononcer, annuler, lever une interdiction. L'importation de ces marchandises est frappée d'interdiction. Cette interdiction de construire lèse nos intérêts. Interdiction de stationner. L'interdiction des accès de la ville. Un panneau d'interdiction. • ARTILL. Tir d'interdiction, destiné à empêcher l'ennemi d'atteindre ou d'occuper un objectif, une zone. • DROIT. Mesure législative, règlementaire ou judiciaire qui fait défense à quelqu'un de continuer à exercer certaines fonctions ou certains droits. Cet officier ministériel a été frappé d'interdiction. Fixer la durée d'une interdiction. Interdiction temporaire, définitive. L'interdiction des droits civiques, civils et de famille accompagne la condamnation à certaines peines. Interdiction professionnelle. Interdiction légale, peine accessoire qui accompagnait certaines peines criminelles, et selon laquelle la gestion de son patrimoine était retirée au condamné et remise à un tuteur. Interdiction de séjour, défense faite à un condamné libéré d'aller ou de résider dans certaines zones. Interdiction judiciaire, civile ou, simplement, interdiction, ancien nom du régime d'incapacité auquel était soumis un majeur reconnu dément par jugement, et qui est remplacé aujourd'hui par le régime de tutelle des majeurs. - DROIT CANON. Interdiction d'un prêtre, voir Interdit. • Titre célèbre : L'Interdiction, d'Honoré de Balzac (1836). |