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GALOP (p ne se fait pas entendre) n. m.
XIe siècle. Issu du francique *walhlaup, qui désigne une course rapide.
1. La plus rapide des allures naturelles du cheval. Au pas ! Au trot ! Au galop ! Le galop ordinaire est une allure à trois temps. Mettre son cheval au galop. Le cheval a pris le galop, s'est mis au galop. Ce cheval a le galop aisé. Galop désuni, dans lequel le cheval ne coordonne pas les mouvements des antérieurs et des postérieurs. Galop de course ou galop forcé, galop ordinaire poussé à la plus grande vitesse. Galop de chasse, galop de charge, galop de manège. Galop d'essai, destiné à éprouver les qualités d'un cheval de course ; fig., épreuve, expérience qui permet de juger des capacités, des chances d'une personne. Sa candidature n'était qu'un galop d'essai. • Par ext. Se dit de l'allure la plus rapide d'autres animaux. Le galop d'un buffle, d'un bison. • Par méton. Un cavalier au petit, au grand galop. Faire un temps de galop, parcourir une courte distance au galop. • Loc. fig. Au galop, au grand galop, en se hâtant, à toute allure. Il a débité son discours au grand galop. Faire les choses au galop, au triple galop. Expr. proverbiale. Chassez le naturel, il revient au galop. • Expr. fig. et fam. Aller, courir le galop, le grand galop, se dit d'une personne qui marche, qui lit ou qui parle avec précipitation.
2. Danse à deux temps et d'un mouvement très vif, en vogue au XIXe siècle. Jouer, danser un galop. Le galop de l'« Orphée aux enfers » d'Offenbach.
3. PATHOL. Bruit de galop, rythme cardiaque à trois temps, perceptible à l'auscultation.