| ![]() ![]() ![]() ![]() FLÉCHIR v. tr. et intr. XIIe siècle, flechier. Issu du latin populaire *flecticare, du latin classique flectere, « courber, ployer ». ★I. V. tr. ☆1. Courber, faire ployer. Fléchir une tige de fer. Fléchir le bras, le plier. Le muscle qui fléchit la première phalange du petit doigt. Fléchir le genou devant quelqu'un, en témoignage de respect ou de soumission. Fléchir les genoux, en raison de son épuisement ou de son infériorité physique et, fig., s'avouer vaincu. ☆2. Fig. Faire céder, amener à compassion. Fléchir ses juges. Se laisser fléchir par les prières. Par méton. Litt. Fléchir la dureté, la cruauté d'un tyran. ☆3. LINGUIST. Au participe passé, adjt. Forme fléchie, forme d'un thème nominal, pronominal ou verbal qui est modifiée pour indiquer le nombre, le genre, la personne, le temps, la fonction, etc. L'ensemble des formes fléchies constitue la flexion. ★II. V. intr. ☆1. Ployer, se courber. Les branches fléchissent sous le poids de la neige. Cette poutre commence à fléchir. Sentir ses jambes fléchir. Fig. Se soumettre, s'abaisser. Tout le monde fléchissait devant lui. Tout doit fléchir sous les lois de la destinée. Litt. Fléchir sous le joug, s'y soumettre. • Par anal. Faiblir, céder ; perdre de sa vigueur, de son intensité. L'aile droite de l'ennemi fléchissait. Ses forces fléchissent. Fléchir sous les difficultés. ☆2. Renoncer à une attitude de fermeté ou de dureté. Il commence à fléchir. Il ne sait ce que c'est que fléchir. Quoi qu'on fasse, je ne fléchirai pas. |