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EXIL n. m.
XIe siècle, exill, au sens de « détresse, tourment » ; XIIe siècle, eisel, essil, eissil, au sens de « bannissement » ; refait au XIIIe siècle. Issu du latin exsilium, « exil ».
1. Situation d'une personne qui a été condamnée à vivre hors de sa patrie, en a été chassée ou s'est elle-même expatriée. Condamner à l'exil, envoyer en exil, frapper d'exil. Prendre le chemin de l'exil. Un exil volontaire. Revenir d'exil. Ovide et Sénèque connurent tous deux l'exil. Spécialt. Le retour d'exil, le retour de Napoléon Ier de l'île d'Elbe, en 1815. • Par méton. Lieu où réside celui qui a été banni ou qui s'est expatrié. Fuir d'exil en exil. • Par anal. Exil intérieur, situation d'une personne qui, par nécessité ou par choix, vit dans son propre pays comme si celui-ci lui était étranger.
2. Situation d'une personne contrainte de vivre ou de séjourner ailleurs que là où elle vit habituellement. Envoyer quelqu'un en exil loin de la cour, loin de la capitale. Il subit quelques années d'exil en province. Connaître un dur exil, la tristesse de l'exil. • Par anal. Se sentir en exil dans une société, un milieu, éprouver un sentiment pénible de dépaysement, d'étrangeté. Vivre dans une sorte d'exil moral, intellectuel.
3. ASTROL. Situation d'un astre qui se trouve dans le signe du zodiaque situé à l'opposé de son domicile.