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ESPÉRER v. tr. et intr.
(se conjugue comme Céder). XIe siècle. Issu du latin sperare, « considérer comme devant se réaliser ».

I. V. tr.
1. Attendre avec confiance un bien que l'on désire. Nous pouvons tout espérer de la miséricorde divine. Espérer une récompense. Nous n'avons plus rien à espérer. Nous n'en espérions pas tant. Ce temps laisse espérer une belle vendange. Peut-on espérer vous revoir ou, litt., de vous revoir ? J'espère le voir aujourd'hui même. J'espère qu'il viendra bientôt. N'espérez pas qu'il soit reçu à ce concours. Spécialt. Espérer quelqu'un, compter sur sa venue. On ne vous espérait plus ! on n'avait plus l'espoir de vous voir.
2. Aimer à croire, à penser ; souhaiter. J'espère que vous allez bien. J'espère que personne ne vous a vu venir. J'espère avoir été clair. Espérons que cela ne durera pas. Par antinomie. Fam. Exclamation louangeuse teintée d'étonnement ou d'ironie. « Vous voilà propriétaire ? - Eh bien, j'espère ! »

II. V. intr. Avoir confiance. Suivi d'un complément introduit par en. Espérer en Dieu. J'espère en votre justice. Espérer en des temps meilleurs. Absolt. Avoir, garder de l'espoir. Il n'y a plus de raison d'espérer. Il n'est pas défendu d'espérer.