II. DÉ n. m.
XIV^e siècle, deel. Du bas latin populaire digitale, « ce qui couvre le doigt », neutre substantivé de digitalis, « du doigt ». Petit étui tronconique fermé à une extrémité, généralement métallique et à la surface piquetée, que l'on enfile au bout du doigt pour pousser l'aiguille plus facilement et sans risque de se blesser. Dé à coudre. Dé d'or, d'argent, d'ivoire, etc. Dé ouvert, dé sans fond dont se servent les tailleurs. Expr. fig. et fam. Un dé à coudre, un très petit verre et, par méton., une très petite quantité de liquide. Boire un dé à coudre de liqueur.