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COUVER v. tr. et intr.
XIIe siècle. Du latin classique cubare, « être couché », spécialisé au sens de « couver » en latin populaire.

I. V. tr.
1. En parlant des oiseaux. Couvrir de son corps des œufs pour les maintenir à la température qui permet leur éclosion. Un œuf couvé. Cette poule a couvé douze œufs. On lui a fait couver des œufs de cane. Absolt. C'est la saison où couvent les alouettes. Mettre des poules à couver. Expr. fam. Étonné comme une poule qui a couvé un canard. • Expr. fig. et fam. Un enfant couvé par sa mère, choyé avec une tendresse excessive, trop protégé. Couver des yeux, regarder avec complaisance, convoitise, avidité ou inquiétude. L'avare couve des yeux son trésor. Couver des yeux une jolie femme.
2. Fig. Préparer secrètement ; méditer en cachette un projet néfaste. Il couve de mauvais desseins, des projets de vengeance. Que peuvent-ils couver encore ? Impers. et vieilli. Il se couve de ce côté quelque chose de dangereux. • Spécialt. Fam. Couver une maladie, en être atteint sans en avoir encore les symptômes. Il couve peut-être la rougeole, la grippe.

II. V. intr. Demeurer caché, être latent ; être sur le point d'éclater. Depuis des années, la malaria couve dans la région. L'incendie a couvé toute la nuit dans le sous-sol. Au petit matin, le feu couvait encore sous la cendre. • Fig. Cette révolte couvait depuis longtemps. La haine a longtemps couvé dans son cœur. La passion qui couvait en lui se ralluma brusquement. Expr. C'est un feu qui couve sous la cendre, voir Cendre.