| ![]() ![]() ![]() ![]() COUPURE n. f. XIIIe siècle, copeure (des arbres). Dérivé de couper. ☆1. Blessure, incision, entaille faite par un instrument tranchant. Je me suis fait une coupure au doigt. Il y a une coupure dans le cuir. Cette coupure a été faite avec un canif. ☆2. Par ext. Petit canal pratiqué pour faciliter l'écoulement des eaux ou pour en changer le cours. Saigner une rivière, des étangs, un marais par des coupures. ☆3. Interruption dans la distribution. Une coupure d'eau, une coupure d'électricité. Une coupure de gaz à la suite d'une fuite. Par anal. Fam. Interruption dans le cours du temps. La coupure du déjeuner. La coupure des vacances. ☆4. Fig. Retranchement, suppression qu'on fait dans un ouvrage littéraire, musical, théâtral ou cinématographique. La pièce étant trop longue, l'auteur a dû y pratiquer de nombreuses coupures. ☆5. BANQUE. Billet de banque d'une valeur déterminée. Des coupures de cinquante, de cent francs. Une rançon exigée en petites coupures. - PRESSE. Coupure de journal, partie d'un journal qu'on a découpée pour conserver le texte d'un article. |