COQUE n. f.
XIII^e siècle, au sens de « coquille » (d'œuf, d'amande, de mollusque). Origine incertaine.
☆1. Enveloppe calcaire de l'œuf, plus communément appelée Coquille. Le poussin brise sa coque à coups de bec. À peine sortis de leur coque, les poussins peuvent courir et picorer. Expr. fig. et fam. Il ne fait que sortir de sa coque, il est à peine sorti de sa coque, il est encore jeune et inexpérimenté. CUIS. Œuf à la coque, œuf très légèrement cuit dans sa coquille. Ellipt. Des œufs coque, assez frais pour être mangés à la coque.
☆2. Vieilli. Enveloppe faite d'un filament très fin et dans laquelle se renferme le ver à soie. Le ver à soie file sa coque. (On dit plutôt Cocon.)
☆3. Petit coquillage bivalve, à la forme arrondie, qui appartient à la classe des Lamellibranches et qui est comestible. La pêche aux coques. • Par anal. Des cheveux roulés en coques, enroulés sur eux-mêmes. Les coques d'un ruban, les parties arrondies d'un ruban noué.
☆4. Enveloppe ligneuse de certains fruits. La coque d'une noix, d'une noisette. Loc. fig. et fam. Coque de noix, petit bateau instable. (On dit aussi Coquille.)
☆5. Spécialt. MARINE. La coque d'un navire, l'élément essentiel qui assure sa sustentation et son déplacement. La coque est atteinte dans ses œuvres mortes (au-dessus de la flottaison), dans ses œuvres vives (au-dessous de la flottaison). Coque en bois, en acier, en matière plastique. - AÉRON. La coque d'un avion, sa cellule métallique. - AUTOMOBILE. La structure qui tient lieu de châssis et de carrosserie dans certaines voitures. - ARCHIT. Structure en coque, surface courbe ou ondulée en béton armé, en bois, en métal, etc.