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CONSOLATION n. f.
XIe siècle, consulacion. Emprunté du latin consolatio, « action de consoler, de soulager ».
1. Soulagement apporté à l'affliction, à la douleur morale de quelqu'un. Donner, apporter, recevoir de la consolation. Être sans consolation. Refuser, repousser toute consolation.
2. Sujet de satisfaction après une épreuve ; joie compensatrice d'un chagrin. Une douce, une maigre consolation. Les consolations de l'amitié, de la religion. Ils trouvent une grande consolation dans la réussite de leurs enfants. Elle a eu la consolation de voir ses mérites enfin reconnus.
3. Souvent au pluriel. Discours, paroles, visant à manifester de la sympathie à quelqu'un, à atténuer sa douleur. Recevoir, repousser les consolations de ses amis. C'est une triste, une piètre consolation que vous me donnez là. • Spécialt. Œuvre littéraire d'inspiration morale et philosophique. • Titres célèbres : Consolation à Marcia, de Sénèque (Ier siècle apr. J.-C.) ; De la consolation de la philosophie, de Boèce (vers 524 apr. J.-C.) ; Consolation à Du Périer, de Malherbe (vers 1599).
4. Par méton. La personne ou la chose qui console. Vous êtes toute ma consolation. Elle fut la consolation de leur vieillesse. La philosophie, la lecture, la musique ont toujours été ses consolations.
5. Récompense mineure accordée après un échec pour alléger une déconvenue. Un lot de consolation. Un prix de consolation. Match, tournoi de consolation, organisé entre les candidats éliminés d'une compétition. Fiche de consolation, voir Fiche.