| ![]() ![]() ![]() ![]() COMTE n. m. Xe siècle. Du latin comitem, accusatif de comes, comitis, « compagnon », « lié à quelqu'un », puis « personne attachée à la suite de l'empereur », et « délégué de l'empereur », sous Constantin. ☆1. À l'époque du Bas-Empire et au cours du haut Moyen Âge, titre donné à un dignitaire exerçant une charge importante auprès du souverain ou placé, dans une province, à la tête d'un district. Comte palatin, voir Palatin. Le comte de Barcelone. ☆2. Possesseur d'un comté tenu pour fief héréditaire. Eudes, comte de Paris et de Troyes. Le comte de Champagne. Raymond VII fut le dernier comte de Toulouse. • Détenteur d'un comté, devenu possession de la Couronne, attribué en apanage par le roi de France à un de ses fils puînés ou à un de ses descendants mâles. Robert, comte de Clermont, sixième fils de Saint Louis. Charles, comte de Valois, fils de Philippe III le Hardi. Le comte d'Artois, futur Charles X. • Titre attaché à un comté ayant jadis fait partie du domaine royal, que le chef de la maison de France attribue, aujourd'hui, à un de ses enfants. Le comte de Clermont. Spécialt. Le comte de Chambord, titre pris par Henri, duc de Bordeaux, petit-fils de Charles X. ☆3. Titre de noblesse porté par le détenteur d'un fief érigé en comté par le roi sous l'Ancien Régime. Un titre régulier de comte, par opposition à un titre de courtoisie. Depuis l'abrogation de la féodalité, dignité conférée par le souverain à un noble ou à un homme nouvellement anobli, située au-dessous de celle de marquis et au-dessus de celle de vicomte. Comte d'Empire, titre créé par Napoléon Ier, situé, dans la noblesse d'Empire, au-dessous de celui de duc et au-dessus de celui de baron. • Titre célèbre : Le Comte de Monte-Cristo, roman d'Alexandre Dumas père (1844-1845). |