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II. COMBLE n. m.
XIIe siècle. Du latin cumulus, « tas, grande quantité », puis « couronnement, apogée ».

I. Ce qui, dans un récipient rempli de blé, d'avoine, de farine, etc., s'élève en forme de cône au-dessus des bords. Le comble d'une mesure. • Employé surtout dans des expressions figurées. Être à son comble, atteindre le plus haut degré. Le désordre est à son comble. L'irritation des esprits était à son comble. Être au comble de ses désirs, de ses vœux, les voir entièrement exaucés. Arriver, parvenir au comble des honneurs, de la gloire. Être au comble de la douleur, de la joie. C'est le comble du déshonneur, du ridicule. C'est le comble de l'effronterie, on ne peut être plus effronté. Mettre le comble à, porter au plus haut degré, au maximum. Cette nouvelle met le comble à ma félicité. Expr. fam. C'est un comble ! cela dépasse l'entendement. Loc. Pour comble, comme pour couronner le tout. Pour comble de malchance, de disgrâce, pour ajouter encore à la malchance, à la disgrâce.

II. ARCHIT.
1. Charpente qui surmonte un édifice et supporte le toit. Un comble en bois. Un comble métallique. Par ext. Ensemble formé par la charpente et le toit. Les ouvriers sont sur le comble de la maison pour réparer la couverture. • Loc. adv. De fond en comble, des fondations au sommet, entièrement. Fouiller une maison de fond en comble. Détruire un édifice de fond en comble. Par anal. Fouiller une pièce, un placard de fond en comble. Ravager un pays de fond en comble.
2. Au pluriel. Les combles, partie d'un édifice aménagée sous le toit pour servir de débarras ou de logement. Les archives du ministère sont entreposées dans les combles. Loger dans, sous les combles.