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CENSEUR n. m.
XIIIe siècle. Emprunté du latin censor, déjà aussi au sens figuré de « celui qui blâme ».
1. ANTIQ. ROM. Magistrat qui tenait registre du nombre des citoyens et de leurs biens, contrôlait leur conduite et sévissait le cas échéant. Caton le censeur.
2. Personne chargée de reprendre, de contrôler les actions d'autrui ou qui s'en arroge le droit. Un censeur équitable, sévère, pointilleux. S'ériger en censeur. DROIT CANON. Clerc chargé par l'autorité ecclésiastique d'apprécier l'orthodoxie d'un écrit, en matière de foi et de morale.
3. Personne qui, dans les régimes autoritaires ou pour raison impérative de sécurité nationale, examine les œuvres littéraires, théâtrales, cinématographiques, avant d'en autoriser la publication, la représentation ou la projection. Censeur des journaux. Censeur des pièces de théâtre ou censeur dramatique. Le censeur a refusé son approbation.
4. FINANCES. Personne chargée de contrôler la gestion financière de certains établissements. Les censeurs de la Banque de France. (On dit plutôt Commissaire aux comptes.)
5. ENSEIGN. Censeur des études ou, ellipt., censeur, fonctionnaire chargé d'organiser l'enseignement et de maintenir la discipline dans les lycées. Monsieur le censeur, madame le censeur. (On dit aujourd'hui Proviseur adjoint.)