II. BARDER v. tr.
XV^e siècle, au sens 1 ; XVII^e siècle, au sens 3. Dérivé de barde II.
☆1. Anciennt. Couvrir un cheval d'une barde. Par anal. Couvrir d'une armure un homme de guerre. Un chevalier bardé de fer. • Fig. Garnir en quantité, couvrir à profusion. On l'a bardé de décorations. Avoir la poitrine bardée de médailles. Un homme bardé de principes. Un texte bardé de références.
☆2. Renforcer à l'aide de pièces ou de plaques métalliques. Barder un coffre d'un blindage épais. Une porte bardée de serrures. • Fig. Protéger, garantir. Son éducation l'a bardé contre toute faiblesse. Se barder contre les coups du destin, contre la calomnie, apprendre à y faire face. Je suis bardé contre de telles offenses. Être bardé d'indifférence.
☆3. CUIS. Garnir d'une barde un rôti, une volaille.