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BAILLI n. m.
XIIe siècle. Probablement dérivé de l'ancien français baillir, « gouverner, administrer », dérivé de bail, « gouverneur », du latin bajulus, « portefaix, porteur » (voir Baille, Bailler). DROIT ANCIEN.
1. Aux XIe, XIIe et XIIIe siècles, tout détenteur de la souveraineté. Le roi est bailli de son royaume.
2. Depuis le XIIe siècle, officier nommé par le roi « en son conseil » pour superviser, dans une région déterminée, plus particulièrement dans le sud de la France, les autres officiers royaux. Dans son testament de 1190, Philippe-Auguste a fixé les responsabilités des baillis.
3. À partir de la seconde moitié du XIIIe siècle, et jusqu'au XVe siècle, fonctionnaire sédentarisé gagé par le roi et ayant pouvoir sur une circonscription personnelle, appelée bailliage. Détenteurs d'une part de l'autorité royale, les baillis furent les artisans de l'unité française.
4. À partir de la fin du XVe siècle, fonctionnaire doté, dans l'étendue d'un certain ressort, d'un rôle surtout honorifique, tel que celui de commander la noblesse de son district lorsqu'elle était convoquée pour l'arrière-ban. Le bailli de Rouen. Le grand bailli de Vermandois.
5. Aujourd'hui encore, dans l'ordre de Malte, chevalier revêtu d'une dignité qui le place au-dessus des commandeurs et qui lui donne le privilège de porter la grand-croix. Le bailli de Suffren.