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AVOUER v. tr.
XIIe siècle, avoer. Emprunté du latin advocare, « convoquer », puis « avoir recours à quelqu'un comme défenseur », d'où « approuver » et « reconnaître comme seigneur ».
1. DROIT FÉODAL. Reconnaître pour son suzerain, pour son maître, ou, réciproquement, pour son vassal, pour son serviteur. • Il l'avouait pour son seigneur. Par anal. Reconnaître pour sien. Avouer un parent pauvre (vieilli). J'avoue pour maître ce philosophe. Avouer un enfant, l'avouer pour fils, le reconnaître. Litt. Avouer un écrit, un ouvrage, reconnaître qu'on en est l'auteur. Spécialt. Avouer un subordonné, le couvrir de son autorité, approuver ce qu'il a jugé à propos de faire d'après l'autorisation qu'on lui en a donnée. Par méton. J'avoue toutes les mesures prises par mon service. Par ext. Reconnaître comme légitime. Le monde ne saurait avouer de telles actions.
2. Se reconnaître l'auteur d'une action fautive. Avouer franchement son erreur. J'avoue m'être trompé. Il a avoué ingénument son larcin. Il a tout avoué. Il avoue avoir commis ce crime, qu'il a commis ce crime. Il s'avoue coupable de ce crime. Absolt. L'accusé a fini par avouer. Prov. Péché avoué est à demi pardonné.
3. Reconnaître pour vrai ; admettre. Je vous avoue que je n'y connais rien. Je vous avoue que je ne sais rien de ce qui s'est passé. J'étais, je l'avoue, un peu confus. Avouez-le, vous avez été bien surpris. C'est un pauvre homme, il faut l'avouer. Il faut avouer que cet homme est bien étourdi. Pron. S'avouer vaincu. S'avouer plus faible qu'un autre. • Spécialt. Révéler un sentiment secret. Peu de temps après, il lui avouait son amour. Pron. Ils se sont avoué leur amour.