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ABÎME n. m.
XIIe siècle. Du latin populaire *abismus, altération du latin chrétien abyssus, « profondeur de l'enfer », emprunté du grec abussos, « sans fond ».
1. Gouffre profond et qui paraît sans fond. La route côtoyait un abîme. Il fut précipité dans l'abîme. Au pluriel. Class. Les abîmes de l'océan, de la mer. La mer ouvrit ses abîmes et engloutit toute la flotte. La terre s'ouvrit jusqu'au fond de ses abîmes. Spécialt. L'enfer. Les anges rebelles furent précipités dans l'abîme. L'abîme infernal. • Fig. Le gouffre matériel ou moral où l'on tombe, où l'on se perd. Aller à l'abîme, vers l'abîme. Il court à l'abîme. Il est au bord de l'abîme. Toucher le fond de l'abîme. Creuser un abîme sous les pas de quelqu'un, travailler à le perdre.
2. Ce qui semble insondable, sans limites. Un abîme de misère, de perplexité. Tomber dans un abîme de difficultés.
3. Ce qui dépasse la compréhension, ce qui constitue une énigme, un mystère. L'infini est un abîme pour l'esprit humain.
4. Ce qui sépare, divise profondément. Il y a un abîme entre ces deux conceptions. Entre nous, ce n'est pas un fossé, c'est un abîme.
5. HÉRALD. En abîme (rare), en abyme ou en abysme, se dit de ce qui est situé au milieu de l'écu. Les armes de sa famille étaient en abîme dans celles de son époux. - LITTÉRATURE. BX-ARTS. Mise en abyme, construction en abyme ou (rare) en abîme, procédé par lequel on intègre dans un récit, dans un tableau, un élément signifiant de ce récit ou de ce tableau, qui entretient avec l'ensemble de l'œuvre une relation de similitude.