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INTERVALLE n. m.
XIIIe siècle, intervalle. Emprunté du latin intervallum, « espace entre deux pieux d'une palissade », puis « intervalle, espace ».
1. Distance ou espace qui sépare un lieu, un point d'un autre, une chose d'une autre. Un intervalle de cent mètres sépare ces maisons. Il n'y a qu'un mètre d'intervalle entre ces deux colonnes. Maintenir l'intervalle entre les rangs. Franchir un intervalle. Combler un intervalle.
2. Période qui sépare un fait, un évènement d'un autre. L'intervalle entre deux guerres, entre deux révolutions. Ces deux faits se produisirent à plusieurs années d'intervalle. Pendant, durant un intervalle. Après un bref, un long intervalle de silence, la discussion reprit. Cette comète ne reparaît qu'à de longs intervalles. DROIT CANON. Durée qui doit séparer la collation d'un ordre de celle d'un ordre supérieur (on disait autrefois Interstice). Les intervalles sont ordinairement de six mois. • Loc. adv. Par intervalles, par intermittences. La lune se montrait par intervalles entre les nuages.
3. MATH. Ensemble des nombres compris entre deux nombres donnés. Intervalle fermé, qui comprend ces deux nombres. Intervalle ouvert, qui ne comprend pas ces deux nombres.
4. MUS. Écart qui sépare deux notes sur l'échelle des hauteurs. Un intervalle de seconde, de tierce, de quarte, de quinte. L'intervalle d'une octave. Intervalle mélodique. Intervalle harmonique. Intervalle consonant, dissonant.