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CORROMPRE v. tr.
(se conjugue comme Rompre). XIIe siècle. Emprunté du latin classique corrumpere, « détruire, anéantir ».

I. Altérer en décomposant, pourrir. Les grandes chaleurs corrompent la viande. Vicier, polluer. Une bête crevée a corrompu l'eau du puits. Une atmosphère corrompue par des émanations toxiques.

II. Fig.
1. Altérer la force originelle de quelque chose, dégrader. Le temps corrompt à la longue toute chose. Rien ne paraissait pouvoir corrompre leur bonheur. Les plats fortement épicés corrompent le goût. Pron. Les passions finissent par se corrompre. • Spécialt. Altérer un texte, un ouvrage, une langue, lui faire perdre sa pureté première. Ce passage du manuscrit a été manifestement corrompu par les erreurs du copiste. Un mot corrompu par un mauvais usage.
2. Dépraver, pervertir. Socrate fut accusé de corrompre la jeunesse. Le luxe a corrompu cette nation. Spécialt. Corrompre une jeune fille, une femme, la séduire, la débaucher. • RELIG. CHRÉTIENNE. La nature humaine a été corrompue par le péché originel.
3. Détourner quelqu'un de son devoir en le soudoyant ; le suborner. Ayant corrompu ses gardiens, le condamné parvint à s'évader. La partie adverse a corrompu les témoins. Tenter de corrompre un fonctionnaire est un délit puni par la loi.