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CAVALIER, -IÈRE adj. et n.
XVe siècle, au sens de « gentilhomme servant à cheval » ; XVIIe siècle, « galant homme, homme du monde », et, comme adjectif, « noble, galant ». Emprunté de l'italien cavaliere.

I. Adj.
1. Qui caractérise les gens de cheval. Tradition cavalière. Esprit cavalier, disposition morale qu'on inculque dans la cavalerie, et où il entre de l'honneur, du courage, de la courtoisie, mais aussi une certaine morgue.
2. Qui est libre, aisé, dégagé. Ne se dit que de l'air, des manières d'une personne, et rarement en bonne part. Avoir la mine cavalière. Prendre des airs cavaliers. Par ext. Qui est brusque et hautain ; qui est désinvolte et inconvenant. Faire une réponse cavalière. Traiter quelqu'un d'une façon cavalière. Ce procédé me paraît un peu cavalier. Il prit avec elle un ton fort cavalier. Il lui tint des propos assez cavaliers.
3. Loc. adv. vieillie. À la cavalière, à la manière d'un cavalier. Être vêtu à la cavalière. Fig. Avec désinvolture, avec sans-gêne. Agir à la cavalière.
4. Qui est réservé aux cavaliers, aux chevaux. Piste cavalière. Les allées cavalières d'un bois.
5. BX-ARTS. Perspective cavalière, perspective de convention où l'œil du dessinateur est supposé placé à l'infini. Un plan cavalier. Vue cavalière ou vue à la cavalière, vue de haut permettant d'embrasser l'ensemble d'une perspective.

II. N.
1. Personne qui est à cheval, qui monte à cheval. Un groupe de cavaliers. Il rencontra des cavaliers sur son chemin. Une cavalière montant en amazone. Un cavalier bien en selle. Être bon cavalier. C'est un beau cavalier, il monte à cheval avec élégance et sûreté. Un vieux cavalier, qui monte à cheval de longue date. Un cavalier de concours hippique. MILIT. Soldat faisant partie d'une formation de cavalerie. Un peloton de cavaliers.
2. Au cours d'une cérémonie, d'une réunion mondaine, d'un bal. Cavalier, celui qui accompagne une dame, lui donne le bras, la fait danser ; cavalière, la dame ainsi accompagnée. Servir de cavalier à une dame, être son cavalier. Choisir sa cavalière. Cavalier servant (vieilli), homme du monde qui, par galanterie, s'astreint aux volontés d'une dame et lui rend des soins empressés (aujourd'hui, on dit plutôt Chevalier servant). Le cavalier seul, figure du quadrille où l'homme danse seul ; le pas qu'il exécute ainsi. Faire un cavalier seul. Expr. fig. Faire cavalier seul, agir isolément ; se tenir à l'écart.
3. N. m. JEU D'ÉCHECS. Pièce représentant une tête de cheval. Les cavaliers blancs, les cavaliers noirs. Le cavalier du roi, le cavalier de la reine, celui qui est placé, au début de la partie, du côté du roi, du côté de la reine. On ne peut couvrir l'échec du cavalier.
4. N. m. FORTIFICATIONS. Ouvrage de fortification élevé en terre-plein et dominant les autres ouvrages de la place. - P. ET CH. Amas de terre, petit talus le long d'une route, d'un canal. - BÂT. TRAV. PUBL. Clou ou pièce de plastique en forme de U, servant à fixer un fil, notamment un fil électrique, sur un mur ou une paroi. - MÉTROLOGIE. Poids d'un centigramme, constitué par un fil métallique en forme de fourche, que l'on peut déplacer le long du fléau d'une balance de précision, et qui permet d'obtenir un résultat au milligramme. - PAPETERIE. Format de papier (46 cm x 62 cm), intermédiaire entre le format carré et le format raisin. Marque de métal ou de plastique portant une étiquette, utilisée pour classer des fiches, des dossiers, etc. Fixer un cavalier sur une fiche.