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ARDENT, -ENTE adj. et n.
Xe siècle, ardenz, « qui brûle, éclatant, vif ». Emprunté du latin ardens, participe présent de ardere, « brûler ».

I. Adj.
1. Qui est en feu. Du charbon ardent. Un brasier ardent. Une torche ardente. Par anal. Qui rappelle la couleur du feu. Des cheveux d'un roux ardent. • Spécialt. Chapelle ardente, où brûlent des cierges autour d'un ou plusieurs cercueils. ANCIEN TESTAMENT. Buisson ardent, buisson enflammé d'où Moïse entendit sortir la voix de Dieu. - ANCIEN RÉGIME. Chambre ardente, tribunal d'exception qui avait à connaître de certains crimes d'État. • Expr. fig. Être sur des charbons ardents, être en proie à une grande impatience, à une vive inquiétude.
2. Qui chauffe intensément et qui donne une sensation de brûlure. Un soleil ardent. Miroir ardent, miroir concave permettant de faire converger les rayons solaires sur un objet pour l'enflammer. Par ext. Une fièvre ardente. Une soif ardente.
3. Fig. Plein de feu, de vivacité, de fougue. Un jeune homme très ardent. Un caractère ardent. Un cheval trop ardent, qu'on a de la peine à retenir, qui tend toujours à aller plus vite qu'on ne veut. Être ardent à, se porter à quelque chose avec véhémence, avec feu. Être ardent au combat, à l'étude. Par ext. Qui est très vif. Un amour ardent. Une passion ardente. Un zèle ardent.

II. N.
1. N. m. Très vieilli. Souvent au pluriel. Feu follet.
2. Spécialt. Mal des ardents, maladie épidémique dont les symptômes (érythroses, convulsions, troubles psychiques et gangrène) étaient probablement ceux de l'ergotisme (on disait aussi Feu sacré ou Feu Saint-Antoine). HIST. Bal des Ardents, bal masqué qui se termina par un incendie tragique où faillit périr Charles VI (1393).