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ENFER. (On prononce l'R.) n. m.
Lieu destiné au supplice des damnés. Il est opposé à Ciel et à Paradis. Les tourments de l'enfer. Le feu de l'enfer. La crainte de l'enfer. JÉSUS-CHRIST a promis que les portes de l'enfer (c'est-à-dire les puissances de l'enfer) ne prévaudront point contre son Église. Fig. et fam., C'est un enfer, un véritable enfer, se dit d'un Lieu où l'on souffre, où l'on est au supplice, où l'on est extrêmement gêné, tourmenté, où il y a beaucoup de confusion et de désordre. C'est un enfer pour moi que cette maison. Sauvez-moi de cet enfer. Fig., Porter son enfer avec soi, Porter son supplice avec soi. Les méchants portent leur enfer avec eux. Fig., Avoir l'enfer dans le cœur se dit d'une Personne tourmentée de remords, ou agitée par la haine. Il désigne aussi figurément les Démons, les puissances de l'enfer. L'enfer en gémit. L'enfer se déchaîne contre lui. Fig. et fam., Un feu d'enfer, Un feu très grand, très violent. Il y a toujours un feu d'enfer dans cette verrerie. En termes de Cuisine, Faire griller quelque chose au feu d'enfer, le mettre au feu d'enfer, Le faire griller à un feu de charbons très ardent. Fig. et fam., Jouer un jeu d'enfer, Jouer très gros jeu. Aller un train d'enfer, Aller fort vite. Il se dit figurément d'une Partie réservée d'une bibliothèque où sont conservés les ouvrages dont la communication est jugée dangereuse.

ENFERS se dit au pluriel, dans un sens particulier, du Lieu où étaient les âmes que Notre-Seigneur délivra après sa mort. JÉSUS-CHRIST est descendu aux enfers. La descente de Notre-Seigneur aux enfers.

ENFERS, au pluriel, se prend encore aujourd'hui pour les Lieux souterrains où les païens croyaient que les âmes allaient après la mort. Les Enfers contenaient les Champs-Élysées et le Tartare. Orphée alla chercher Eurydice aux Enfers. Hercule, Énée descendit aux Enfers.